Et si votre posture racontait votre histoire ?

Quand on entend “posture”, on pense souvent à “se tenir bien ou droit” —
ou à ces remarques qu’on a tous entendues à l’adolescence, comme par exemple :
“Arrête de t’avachir!”
Des phrases banales, mais qui, sans qu’on s’en rende compte, nous ont laissé une trace.

Mais la posture, c’est tellement plus que ça.

Au-delà d’une manière de se tenir — c’est une histoire, un vécu, celui de chacun-e d’entre nous.

Le corps se souvient de tout...

Votre posture porte la mémoire de tout ce que vous avez traversé.
Chaque choc. Chaque stress, même mineur, s’inscrit dans le corps et affecte la manière dont il se tient et bouge.
C’est souvent un réflexe inconscient qui se déclenche à votre insu, simplement pour vous protéger.

De l’extérieur — des épaules affaissées, un bassin basculé, une tête qui tire vers l’avant — ne sont que la « pointe de l’iceberg ». Derrière ces apparences se cachent souvent quelque chose de plus profond :
Des émotions non digérées, des blocages inconscients, ou des anciens schémas qui tentent de s’exprimer sans qu’on s’en rende compte.

Le secret ? Écouter, et ne surtout pas forcer

Il n’y a qu’une vérité:
On ne peut pas forcer une « meilleure posture ».
Mais on peut l’écouter.

Quand on cesse de vouloir contrôler le corps de l’extérieur et qu’on commence à créer de la compréhension de l’intérieur, quelque chose change :

  • La posture se rééquilibre naturellement
  • La respiration devient plus fluide
  • Le mouvement retrouve sa légèreté
  • Et la performance devient vivante, libérée, authentique

La posture comme fenêtre sur la sagesse intérieure

Pour moi, la posture est comme un livre — un récit vivant de la personne.
Elle me permet de comprendre. 
D’évaluer.
Et de corriger.

Dans l’approche Organic Performance, la posture n’est jamais juste mécanique.
Elle est le point de rencontre entre la vie intérieure de la personne, la gestion de son quotidien et la manière qu’elle a de se percevoir. Tout ceci se reflète dans sa façon de se tenir et de bouger. 

C’est pourquoi en travaillant de cette manière, les changements qui s’opèrent au niveau de la posture physique, libèrent non seulement les blocages mais déclenchent des prises de conscience sur la valeur des apprentissages que la vie nous enseigne.

Le bien-être émotionnel

Une posture « avachie » peut être le signe d’une personne qui a appris à se faire « petite ». Une cage thoracique bloquée, celle de quelqu’un qui n’a pas respirer la vie à plein poumons depuis longtemps. Des hanches bloquées, reflètent une peur d’avancer ou une hésitation à s’engager sur un chemin.  

Dans tous les cas, lorsque la posture se verrouille, elle parle toujours d’histoires que les mots n’osent raconter.

Pour libérer une posture, il ne suffit pas de “réparer” le corps pour y parvenir. Il faut l’écouter
en créant des conditions pour qu’une fois entendu, il retrouve confiance en lui, à son propre rythme.

Quand la pression diminue, le corps retrouve naturellement son équilibre.
Une sensation d’allègement émerge — non seulement dans le corps physique, à travers une posture libérée, mais aussi dans un espace intérieur qui apprend à s’apaiser profondément.

Dernière pensée

Souvenez-vous:

Votre posture n’est pas un problème à corriger.
C’est une invitation à écouter.

Au plaisir de vous retrouver avec mon prochain article:

Comment ancrer une stabilité profonde dans votre corps… et dans votre vie ?

Retour en haut