Quand le corps fait mal, et que la tête ne l’entend pas

Au risque d’en choquer plus d’un, voici le fond de ma pensée sur la relation psychosomatique.

Le corps est le miroir de ce que nous vivons. Même dans ces plus infimes détails, ses manifestations sont des messages emplis de bienveillance à notre égard. Au sein de cette pensée holistique se niche le fait que chaque élément de ce que nous sommes en tant qu’humain, fait partie d’un tout. Notre corps, au même titre que nos émotions, surtout lorsqu’il semble nous trahir, fait toujours son travail pour nous aider à trouver l’épanouissement de notre être.  

Accueillir ce qui est sans jugement

La meilleure chose que nous puissions faire pour harmoniser notre corps avec notre mental c’est avant tout de reconnaître la validité et la valeur de ce qui nous arrive. Idéalement et tout simplement: « J’ai mal, j’en prends conscience, je m’arrête et je prends soin de cela ».

Malheureusement, ce comportement est rare.

La peur de la maladie domine. Même si cela est compréhensible, les conséquences de ce manque d’acceptation se répercute sur notre guérison et notre capacité à garder un certain pouvoir sur ce qui nous arrive.

Reconnaître c’est le meilleur moyen d’établir un lien de cause à effet

Tout comme ce tronc d’arbre fendu, la réalité de ce qui nous arrive implique des causes souvent organiques, c’est-à-dire venant du plus profond de notre être. Cela implique souvent de devoir faire face à des peurs enfouies.

Ces peurs pouvant être difficiles à raisonner, doivent être prises en charge par des éléments tels que la douceur, la bienveillance, la patience et la gratitude.

Lorsque nous éprouvons un sentiment de gratitude envers notre corps qui souffre, nous lui accordons un répit bienfaisant.

Je me répète souvent à ce sujet et pourtant j’ai l’impression de ne jamais le dire assez souvent:

Se donner de l’amour et de la reconnaissance apporte les mêmes bienfaits que si nous le donnons à quelqu’un que nous aimons. Si un enfant pleure parce-qu’il souffre, nous le réconfortons. C’est un réflexe humain. Pourquoi ne le ferions-nous pas pour nous-même? Et si nous le faisons, pensons aux effets de cela sur notre ressenti. Soulagement, se sentir entendu, gratitude sont quelques uns des mots qui me viennent à l’esprit. Nous sommes capables d’exprimer notre amour aux autres, pourquoi devrait-ce être si difficile de nous le donner à nous-mêmes?

L’amour propre comme allié de notre guérison.

Je suis certaine que si nous pouvions voir les effets de notre amour propre sur notre cerveau, nous serions beaucoup plus enclin à développer notre foi en la guérison psychosomatique.

Personnellement, j’ai la chance de pouvoir m’émerveiller chaque jour des effets sur la performance, d’une attitude emplie de la douceur du coeur. De la même manière, lorsque nous souffrons de bobos divers et variés, notre capacité à répandre un amour bienveillant à l’égard de nos douleurs fait des miracles.

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